A la découverte des Alpilles
A la découverte des Alpilles
Une pente abrupte au nord jouxte l’autre versant de la chaîne des Alpilles, doucement vallonné, ondoyant, dessinant des paysages de caractère.
D’altitude peu élevée, culminant, à la Tour des Opies (déformation de « Aupiho », « Alpilles en provençal), à 493 mètres, la chaîne des Alpilles s’étend en longueur, baignée de soleil, du sud d’Avignon aux confins de la Camargue. Fouler ses courbes du pied, c’est pénétrer dans un espace naturel typiquement méditerranéen, merveilleusement sauvage.
Des odeurs d’anis, de thym et de menthe exaltées par la chaleur, une lumière dont l’homogène intensité est quasi hypnotique, des sonorités qui n’appartiennent qu’à elle, le bruit le bruit des herbes sèches fendues par le pied, composent une atmosphère qui invite à la langueur, à la contemplation et au mouvement posé. Sur les hauteurs, rocailleuses, la garrigue ; des cistes, genêts, chênes verts et kermès ; reprennent éternellement vie, après chaque passage du feu.
Les vallons accueillent des champs d’oliviers à perte de vue. Ces majestueux habitants, alignés par la nature, dont la présence remonte à l’antiquité, offrent une impression poignante, à qui perçoit leur force. L’olivier, symbole d’éternité, peut vivre plus de trois siècles, et se régénérer après les plus grandes catastrophes, grâce à sa souche, ancrée dans le sol, indestructible…
Omniprésent dans les paysages des Alpilles, il est le majestueux hôte de ces lieux. Dans les fourrés, il accueille la couleuvre de Montpellier, ou encore le lézard vert. De nombreux oiseaux honorent aussi les lieux de leur chant, tels que la pie grièche méridionale, le bruant ortolan, la fauvette pitchou ou le merle bleu. Plusieurs espèces de rapaces survolent les lieux, dont le célèbre aigle de borelli, connu pour ses impressionnants vols et plongeons.
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