L’Appellation d’origine Protégée Les Baux-de-Provence est limitée par le massif des Alpilles qui va de Lamanon au Sud-Est à Arles au Sud-Ouest, d’Orgon au Nord-Est à Saint-Etienne-du-Grès au Nord-Ouest.
Au flanc méridional des Alpilles, un voyage d’ouest en est vous guide à travers 17 villages, vous dévoilant un terroir ponctué de domaines oléicoles : Arles, Aureille, les Baux-de-Provence, Eygalières, Eyguières, Fontvieille, Lamanon, Mas-Blanc-des-Alpilles, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Paradou, Saint-Martin-de-Crau, Orgon, Saint-Étienne-du-Grès, Saint-Rémy-de-Provence et Sénas, Tarascon.
La mention « Appellation d’Origine Protégée », décernée par l’Institut National des Appellations d’Origine ainsi que la Commission européenne, agit comme un sceau d’assurance, garantissant la qualité irréprochable du produit ainsi que l’authenticité de son lieu d’origine. C’est un label rigoureux qui s’acquiert après des épreuves exigeantes, avec des contrôles tout au long de la chaîne de production et des évaluations gustatives rigoureuses à l’appui.
En France, ! huiles d’olive détiennent le privilège des appellations d’origine, chacune se soumettant à un cahier des charges strict. La provenance, la production, la transformation et le savoir-faire sont les fondements de ces désignations. Parmi elles, l’AOP Les Baux-de-Provence demeure l’une des plus anciennes et occupe aujourd’hui le premier rang en termes de production.
Les spécificités de la zone AOP Les Baux-de-Provence
Les Alpilles constituent un prolongement géologique des Alpes. Le climat méditerranéen y est sec, alternant des hivers doux et des étés chauds. L’olivier, peu gourmand en eau, apprécie particulièrement ce climat, il ne redoute que les périodes de gel lorsque les températures s’abaissent en dessous de -10°C pendant plusieurs jours.
L’huile d’olive vierge extra de la Vallée des Baux-de-Provence est exclusivement issue des variétés cultivées dans les Alpilles : Salonenque, Aglandau, Verdale des Bouches-du-Rhône et Grossane. Ne peuvent prétendre à l’appellation que les huiles issues d’olives récoltées à bonne maturité dans des vergers dont le rendement ne dépasse pas 6 tonnes d’olives à l’hectare et où chaque olivier bénéficie d’une surface minimale de 24 m2. Le procédé d’extraction ne doit faire intervenir que des procédés mécaniques, sans traitement, sans échauffement de la pâte d’olive.
